Le palmares de Marcel Queheille

Marcel Queheille est une légende du cyclisme français. Cela s'est confirmé par ses exploits lors de sa participation à plusieurs tours de France et bien d’autres compétitions dans les années 1950 à 1963. Autre performance encore plus intéressante entre 80 et 90 ans, il franchissait encore plus de 70 cols pyrénéens annuellement. Cette rubrique dresse le palmarès du sportif.

Marcel Queheille

La carrière de Marcel Queheille

Durant toute sa carrière, Marcel Queheille a porté les couleurs du S. A. Mauléon. Il a débuté en tant qu’amateur de 1953 à 1955 et enregistre 18 victoires. Il devient professionnel en juin 1956 jusqu’en 1963. Marcel Queheille a honoré les couleurs de :

  • Peugeot à partir de 1953 à 1956,
  • Mercier entre 1957 et 1960,
  • Kas en 1961,
  • Helyett St. Raphael en 1962 ainsi que
  • Pinturas Ega (Espagne) en 1963.

Ses succès sont pléthores, mais les principaux sont les suivants.

Ses succès en 1956

En cette année, il gagne le Grand Prix de Martini à Pau et de ronde des Champions à Tarbes (2e A.Dolhats). Marcel Queheille termine à la 3e étape du circuit des marchés de la volaille à Valence d’Agen. 2e du classement du meilleur grimpeur de la route de France et Grand Bourg, il finit également 2e de la Ronde des Espoirs à Mauléon. Pour le Tour de Dordogne, c’est la troisième marche du podium qu’il décroche.

Ses succès en 1957

Il est le meilleur lors circuit de la vallée de la Soule. Terminé second de l’étape Barcelone-Ax-les-Thermes (220 km) derrière le Breton Jean Bourles, il est le vainqueur du tour en solitaire. Au cours de cette étape, il est le seul témoin remarqué de la chute mortelle dans les gorges du Rio Ter en Espagne. Le cycliste français a participé aussi au Tour de France en terminant 50e.

Ses succès en 1958 et 1959

En 1958, Marcel Queheille a participé au Beissereix à la Souterraine. Pour l’année 1959, ses succès sont : 3e étape du Critérium du Dauphiné libéré, 9e étape du Tour de France, 2e du Tour de l’Aude. Il est également récompensé pour la Trinité à Guéret (2e A. Dolhats) en 1959.

Ses succès de 1960 à 1962

Le grand cycliste français s’illustre également dans le Tour 1961 où il a fini par remporter le Prix de la Super-Combativité. Au cours des années 1960, il finit 2e de la Polymultipliée et 2e du Grand Prix du Midi libre.

En 1962, il franchit la 4e étape du circuit des marchés d’Aquitaine et de St. Jean à La Couronne. Il disputa 2 Tours de France dans cet intervalle de temps :

  • 50e en 1960 (1e au col du Tourmalet),
  • 3 Vuelta 26e en 1961,
  • éliminé à la 2e étape en 1962.

Il faut noter que Marcel n’avait jamais eu des larmes de regret dans sa carrière. Celui-ci a toujours vécu sa passion pour le cyclisme avec bonheur au cours de chaque saison.

Anecdote sur Marcel Queheille

Marcel Queheille est choisi pour le départ du Tour d’Espagne en 1962. Il faisait partie de la grosse équipe Helyett St. Raphael composée des Anquetil, Altig, Elliot, Graczyk, Stablinski, Geldermans, etc.

À partir de la 2e étape (Barcelone-Tortona 200 km), juste 30 km après le départ, il se trouve en défaut de vélo après une chute. Géminiani le dépanne avec un vélo trop grand pour lui et le laisse seul sur la route. Devant lui, tous les cadors sont à fond dans la course. Il arrive donc à Tortona après l’heure définie et se voit ainsi éliminé. À la fin de la saison, il n’est pas conservé au sein de l’équipe. Il a été obligé donc de trouver abri au sein d’une toute petite équipe espagnole, Peinturas Ega. Il dispute la Vuelta et par manque de moral, il abandonne à la 9e étape. Sa carrière prend pratiquement fin à ce stade.

Qui est Marcel Queheille ?

Le grand cycliste français est né le 16 mars 1930 à Sauguis et a rendu l’âme le 17 juillet 2021 à Oloron Ste Marie. Charpentier de métier au départ, il décide de se consacrer uniquement au cyclisme. Pour ce fait, il était dans l’obligation de s’entraîner en cachette de son employeur et de son oncle qui sont des « anti-vélos ». Déterminé à réussir au début, il effectue soixante-dix heures de dur entraînement par semaine.

Le cyclisme l’attirait avec passion et il ressent cela comme une vocation. Bien qu’ayant une morphologie fragile (1,60 m-55 kg), Marcel possède une aptitude à l’effort incomparable à d’autres personnes. Habité par une volonté de fer et d’un courage rare, ce caractère lui permet de refouler les angoisses de la douleur physique.

Bien qu’il soit l’un des meilleurs professionnels à son époque, ses exploits ne l'ont pas rendu riche. Après le cyclisme, il s’installe comme un artisan menuisier ébéniste, spécialiste du beau meuble. Ce métier lui a permis enfin d’être un homme financièrement aisé.